Culture de sécurité, modèle(s) de sécurité…

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Culture de sécurité, modèle(s) de sécurité… Téléchargez le dernier livre de la FONCSI

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  • Livre de la Fondation pour une culture de sécurité industrielle (FONCSI)

La Fondation pour une culture de sécurité industrielle (FONCSI) propose une série de livres en anglais en téléchargement gratuit qui rendent compte de l’état de l’art sur des domaines touchant à la Qualité et la Sécurité dans le monde du travail.

Le dernier livre vous dit tout sur la culture de sécurité et son lien aux modèles de sécurité, aux capacités de changements en situation réelle, aux succès, préjugés, fausses idées et oppositions entre experts. Il réunit les plus grandes signatures mondiales sur le sujet.

Auteur : Pr. René AMALBERTI / MAJ : 04/03/2019

Il s’agit d’un bref résumé de certaines des questions que la fondation FonCSI a abordé dans cette deuxième « analyse stratégique », une méthodologie de recherche innovante qui fonctionne comme un think tank international et vise à fournir des résultats de recherche de haut niveau dans un temps limité.

L’objectif final de « l’analyse stratégique » est de produire à la fois un état des lieux des pratiques et des axes opérationnels d’amélioration pour les utilisateurs (industriels, services publics) conduisant des activités dangereuses.

L'objectif de ce livre est d'aider les organisations à risque à déchiffrer le « nuage de sécurité » et à se positionner en termes de décisions opérationnelles et de stratégies d'amélioration de la sécurité, en tenant compte du chemin déjà parcouru, de leur contexte, de leurs objectifs et de leurs contraintes.

Le livre vous explique notamment que le terme « culture de la sécurité » bien que largement partagé entre le monde universitaire et le monde industriel, donne lieu à diverses interprétations et, partant, à des positions différentes quant à son évaluation, son amélioration ou sa modification. De nombreuses théories, concepts et modèles de sécurité coexistent aujourd'hui, plus ou moins attrayants et / ou directement utiles aux secteurs d’application. Comment, et sur quels critères, choisir parmi les options disponibles ? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce livre, qui bénéficie de l'expertise des plus grands auteurs de renommée mondiale sur ce domaine.

La question est simple lorsque le « modèle » est considéré comme une prescription, au sens d'un « modèle à suivre » et susceptible de contribuer à améliorer la culture de sécurité. La culture de la sécurité est alors souvent associée à :
(a) une prise de conscience des dangers et des risques ,
et (b) de la manière dont les personnes impliquées dans ces activités adoptent des comportements individuels ou de groupe afin de gérer ces risques de la meilleure façon possible.

Dans cette approche, on peut distinguer deux éléments: une production de connaissances accompagnée de recommandations et de procédures, et un être humain conscient dont le comportement doit être conforme à ces recommandations et procédures. C'est un scénario classique. Elle repose sur la domination du savoir sur l'action et sur les rôles distincts de ceux qui réfléchissent (chercheurs, consultants, etc.) et de ceux qui agissent sur le terrain. Dans la plupart des cas, les attentes des acteurs qui souhaitent une sécurité accrue (entreprises industrielles, autorités de régulation, par exemple) sont exprimées par rapport à ce scénario.

La question devient moins simple lorsque le « modèle » est considéré sous un angle plus analytique que prescriptif. Il fait dans ce cas essentiellement référence aux travaux effectués par des chercheurs et des consultants. Ce travail distingue différentes configurations de référentiels, de structures organisationnelles et de pratiques typiques d'un secteur) ou même d'une entreprise. Bien que ce type de travail puisse déboucher sur des recommandations et des procédures, ce n’est pas son objectif premier; encore moins si des modèles (résilients, sûrs ou ultra-sécurisés, par exemple) prévalent dans les industries et les entreprises concernées pour des raisons de survie. Ces raisons diffèrent d’un secteur à l’autre, tout comme le rapport à la sécurité : l’aviation civile et le nucléaire n’ont pas d’autres choix que de disposer de modèles de sécurité ultra-sécurisés, tout comme les marins-pêcheurs et dans une large mesure la santé n’a pas d’autres choix que d’adopter un modèle qui est simplement résilient. Lorsque nous abordons le « modèle » sous un angle analytique, la question de l’importance ou de la non-sécurité de la sécurité se pose, compte tenu des diverses contraintes auxquelles sont soumises les différentes industries.

La question initialement posée n’est plus simple du tout lorsque nous ne considérons pas les modèles de sécurité comme des outils externes pouvant / devant être appliqués à des individus et à des groupes de travail afin d’améliorer la sécurité. C’est le cas lorsque nous nous basons sur l’analyse de la culture de la sécurité telle qu’elle est déjà présente dans les différents secteurs et entreprises et que nous pouvons donc la comprendre d’un point de vue anthropologique. En d’autres termes, lorsque, à travers la notion de culture, nous cherchons à englober ce que certains sociologues appellent le « déjà là » (Lascoumes, 1994), c’est-à-dire tout ce qui existait avant le désir de faire des changements liés à la sécurité. Réfléchir dans cette perspective signifie d’abord considérer que dans les industries et les entreprises, il existe déjà des cultures de la sécurité qui incorporent simultanément des « modèles de sécurité » (avec une coexistence de modèles anciens et nouveaux), des connaissances locales (parfois formalisées, parfois non) et un savoir-faire qui résulte de l’expérience pratique (avec divers moyens de les partager et de les transférer). Le tout correspondant à une combinaison assez baroque. Cela implique également de considérer que ces cultures de sécurité - combinaisons d'éléments distincts - correspondent aux compromis faits entre les diverses contraintes auxquelles sont soumis les secteurs et les entreprises (rentabilité, continuité des activités, sécurité, préservation de l'harmonie sociale, etc.).

A lire :

Safety Cultures, Safety Models, Taking Stock and Moving Forward - Claude Gilbert, Benoît Journ, Hervé Laroche, Corinne Bieder, Editions Springer.

1 Commentaire
  • JOELLE T 08/05/2021

    Monsieur,

    Nous sommes la Fondation Cœur Ouvert, nous œuvrons dans le domaine de l’action sociale, de la santé, le domaine culturel et éducatif. De même, apportons une assistance aux moins privilégiés et menons régulièrement des actions auprès de la population.

    Nous n'avons pas retenu votre structure par coïncidence, nous avons remarqué que vous partagiez des valeurs proches des nôtres. Nous avons besoin de partenaires pour mener à bien nos objectifs d’aides humanitaires.

    A cet effet, nous souhaitons être associés aux activités, formations et projets de votre structure.

    Vous remerciant par avance de toute l'attention que vous porterez à notre requête, nous vous prions de croire, Monsieur, à nos respectueuses salutations.

    Site Internet : http://www.fondationcoeurouvert.org

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