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Financement de la santé, Politiques d'amélioration de la Qualité-Sécurité, idées et directions générales

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2014 - Résultats du projet DUQUE

19/08/2015

Sunol, R, Wagner C. , Arah O., Shaw C. , Kristensen S., Thompson C. , Dersarkissian M., et al.  Evidence-Based Organization and Patient Safety Strategies in European Hospitals . International Journal for Quality in Health Care, 26 février 2014, mzu016.

Bon travail, pas encourageant. L’étude incorpore des données françaises. A noter qu’il n’y a AUCUNE DONNEE dans l’article sur les Pays pris un à un ou comparés nominativement ; tous les résultats restent anonymes

Résumé

Analyse comparative des stratégies d’implémentation de la sécurité du patient dans 7 pays Européen (Projet DUQuE)
Pays inclus et modalités : Tchéquie, France, Allemagne, Pologne, Portugal, Espagne, Turquie
Échantillon représentatif de 30 hôpitaux dans chaque pays , dont 12 finalement retenu également par tri aléatoire. Données recueillies dans 4 secteurs : l’infarctus du myocarde, l’obstétrique et l’accouchement, la fracture de hanche, et l’AVC
Les Références sur les PSS (patient safety strategies) ont été retenues à partir des référentiels OMS, de High five, et des directives Européennes. 9 PSS sont transversales : risques avec KcL et repérage comme médicament à risque, utilisation de bracelet d’identitovigilance, boite à aiguille usée, promotion et suivi de l’hygiène des mains,  mise à disposition de solutés alcoolisés pour le lavage des mains, systèmes de déclaration des EIG, chariot d’urgence bien préparé, et 2PSS plus spécifiques à l’obstétrique (identification du BB et accès sécurisé à la nurserie).
Les résultats révèlent de grandes disparités entre pays et à l’intérieur de chaque pays et selon les protocoles et sujets.  LE Kcl n’avait été sécurisé dans les armoires que dans 9,4 à 30,5% des patins n’étaient identifiés correctement que dans 43 à 59,7% des cas. Les patients atteints d’infarctus  ont accès à un médecins cardiologues dans 86, 3%, mais seulement 56% d’entre eux peuvent recevoir une thrombolise en moins de 30 minutes. 65,9% de la variance totale est lié à des différences à l’intérieur même des pays. Toutefois, les différences inter-pays sont majeures pour certaines pratiques (seulement 10% pour l’infarctus, mais 57,1% pour les prises en charges de fracture de hanche).
De façon générale, le suivi des référentiels s’avère bas, entre 27% et 62% selon les domaines considérés.
Quelques exemples
Protocole écrit pour accès direct (fast track) en unité spécialisée en cas de suspicion d’infarctus 54.5%
Capacité organisationnelle de réaliser une thrombolise en moins de 30 minutes (infarctus) 56.%
Protocole écrit pour accès direct (fast track) en unité spécialisée en cas de suspicion d’AVC 56.7 %
Protocole écrit permettant un Scan en moins d’1 hoo  (62%) et accéder à un spécialiste interventionnel 51%
Protocole écrit  permettant une prise en charge multi-professionnelle de la fracture de hanche du sujet âgée 21,6%

Mon avis

Bon travail, pas encourageant. L’étude incorpore des données françaises. A noter qu’il n’y a AUCUNE DONNEE dans l’article sur les Pays pris un à un ou comparés nominativement ; tous les résultats restent anonymes.