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Risques péri-opératoires, failure to rescue

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2015 - Quelles caractéristiques pour un indicateur de mortalité périopérative utile pour la chirurgie et l'anesthésie ?

18/07/2017

Watters D., Hollands M., Gruen R., Maoate K. Perndt H., McDougall R., Morriss W., Tangi W., Casey K., Mc Queen K. Perioperative Mortality Rate (POMR): A Global Indicator of Access to Safe Surgery and Anaesthesia, World J Surg. 2015 Apr;39(4):856-64.

Résumé

L’article décrit quelles caractéristiques (par Méthode de consensus entre expert) un indicateur de mortalité péri-opérative devrait avoir (POMR-Peri-Operative Mortality Rate) pour servir à évaluer  et comparer entre sites et nations la sécurité de la chirurgie et de l’anesthésie.  L’indicateur serait mesuré le jour de la chirurgie, avant la sortie, ou  mieux encore à 30 jours de l’acte sous la forme d’un rapport Nombre de décès/ Nombre de procédures chirurgicales. Les données seraient pondérées par l’âge,  la catégorisation ASA du patient, l’urgence de la chirurgie, et le type d’acte.

Les auteurs insistent sur le niveau de simplicité que doit respecter l’indicateur, y compris dans ses  données corrigées ; il faut, pour que la mesure conserve du sens en benchmark, qu’il soit calculé dans le monde entier de la même façon. Ils critiquent au passage les résultats de l’article de Pearse dans le Lancet, dont la méthode leur paraît avoir utilisé des données non fiables, particulièrement en Pologne et dans les pays ayant les plus mauvais scores.

Des tableaux de publications portant sur le taux de décès per op et en post op sont disponibles dans l’article pour plusieurs pays du monde.

Mon avis

Un article intéressant mais difficile à classer. C'est un plaidoyer prodomo pour un indicateur de mortalité, en plaidant pour un indicateur simple et mondial, mais en acceptant aussi l'idée que le plus difficile est de récupérer les données de façon comparable.