Tout sur la gestion des risques en santé
                et la sécurité du patient

Taxonomies / classifications des erreurs médicales

  • Réduire le texte de la page
  • Agrandir le texte de la page
  • Facebook
  • Twitter
  • Messages0
  • Imprimer la page

2011 - Comité de suivi DGOS.

03/09/2015

CCECQA étude ESPRIT, comité de suivi DGOS, 25 octobre 2012

Résumé

L’étude Esprit a été financée au CCECQA en lien avec le réseau des GROG (0,6% des médecins généralistes libéraux de France) pour mieux évaluer à l’échelon national  le problème des erreurs humaines en soins primaires. L’objectif de l’étude est double : étudier la perception des médecins généralistes sur la définition des événements indésirables à partir de définitions de la littérature et de leur propre expérience et choisir la définition la plus appropriée pour le recueil d’EI.

Participants au groupe pour définir ce qu’est un EI en médecine générale : 4 groupes :  5MG déjà rompus à l’analyse des EIG de Bordeaux, 7 internes naïfs de Lyon, 8 internes naïfs de Lyon, 6 MG naïfs de Paris.

La définition retenue retient une double entrée : d’un côté une définition centrée MG inspiré de Makeham (n’importe quel événement dans votre pratique qui n’était pas prévu ni anticipé et qui vous fait dire "Je ne veux plus que ça arrive dans ma pratique ; je ne veux pas que cela arrive de nouveau") et l’autre une définition issue de l’ICPS de l’OMS. Un incident relatif à la sécurité des patients est un événement ou une circonstance qui aurait pu entraîner, ou a entraîné, une atteinte inutile pour un patient : demande de signaler tous les EI (pas forcément graves)

Participants à l’étude (qui commence) : déclaration des EI par des médecins généralistes du GROG, formation à la méthode de 100 Médecins tirés au sort dans la liste GROG, recueil deux jours consécutifs de tous les EI entre le 15 mars et le 15 avril 2013, accord CNIL demandé.

Mon avis

Une bonne expérimentation encore en cours de déploiement mais qui souffre d’un protocole qui récupère surtout les erreurs ‘du jour’ sur le court terme, alors que l’on sait que les erreurs les plus graves en médecine générale sont les délais de diagnostic et le suivi du patient sur le moyen terme.