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Un geste chirurgical avec une anesthésie de courte durée, doit bénéficier de toutes les barrières de prévention pour protéger l’animal, le soignant et les aidants. Sans la mise en œuvre de précautions connues par les professionnels de médecine vétérinaire, les conséquences peuvent être potentiellement graves. Illustration par un événement indésirable (EI) en pratique équine.
La dissection aortique est un diagnostic difficile à poser. Devant toute douleur thoracique de survenue brutale, plusieurs causes doivent être systématiquement envisagées et écartées pour éviter que le pronostic vital de tout malade soit engagé. Dans ce cas clinique, l’analyse réalisée a posteriori montre qu’un traitement chirurgical n’a pu être mis en œuvre dans ce contexte d’urgence par défaut de diagnostic.
La muqueuse trachéale chez le chat est reconnue comme étant fragile et doit faire l’objet de toute l’attention lors de l’intubation. Il est en particulier important de désolidariser la sonde de l’appareil d’anesthésie avant toute mobilisation du patient au cours de l’intervention. Illustration avec deux cas d'événement indésirable en anesthésiologie féline.
La pertinence de l’indication d’un traitement chirurgical de lithiase rénale doit impérativement tenir compte de la nature du calcul. Par ailleurs, un patient complexe, diabétique de surcroit, avec un antécédent de choc septique récent, doit faire l’objet d’une réelle réflexion avec avis d’infectiologue en cas de nécessité absolue de réintervention.
En cas de douleur atypique évoquant un possible syndrome coronarien aigu, le protocole standard préconisé par la société de cardiologie doit être appliqué systématiquement.
Devant tout syndrome abdominal aigu évoquant une occlusion intestinale, notamment en cas de nausées et/ou vomissements spontanés ou provoqués, il convient de poser, en priorité, une sonde nasogastrique. Cela permet d’éviter toute inhalation bronchique et de s’assurer de son bon positionnement à l’aide d’un cliché thoracique.
Une bonne maîtrise des pratiques d’anesthésie générale en médecine vétérinaire est requise, en particulier quant à la pertinence de l’indication et la surveillance. Si elle est enseignée désormais de manière adaptée en formation initiale, elle doit faire l’objet d’une remise à niveau régulière pour tout professionnel. En cas de non maîtrise, il faut savoir déléguer à plus expérimenté que soi.
Malgré son expérience, un vétérinaire peut faire de mauvais choix et engager sa responsabilité en raison de sa fatigue et de son niveau élevé de stress. Maîtriser sa propre hygiène de vie (sommeil, stress) est donc un facteur de qualité et sécurité des soins dispensés. Illustration avec un mauvais choix d’une laparotomie étroite sur une chienne, peu propice à la sécurité des gestes opératoires.
Instituer une procédure de validation de lecture systématique des examens de laboratoire, et plus généralement des examens complémentaires, participe à réduire notablement les retards et erreurs diagnostiques. Cela permet ainsi une prise en charge précoce et pertinente, en réduisant de ce fait les pertes de chances pour les patients.
Pour sécuriser le comptage des compresses et textiles, il faut effectuer un comptage initial précis avant l’intervention et un comptage final obligatoire avant la fermeture de la plaie. Deux membres de l’équipe (chirurgien-infirmier) doivent réaliser une double vérification pour assurer la correspondance des chiffres. Toutes les étapes sont documentées dans le dossier du patient pour une traçabilité complète.