Retrouvez tous les cas cliniques relatifs à la profession vétérinaire.
L’information bénéfice-risque est un élément déterminant pour prévenir ou minimiser les réclamations des clients (en l’occurrence le propriétaire de l’animal). Par ailleurs, il est indispensable de déléguer à un spécialiste quand l’indication thérapeutique posée dépasse les compétences individuelles.
Quand un diagnostic est incertain, quand une suspicion clinique existe sans confirmation, il paraît de bonne pratique d’instituer une surveillance et de décider a priori d’un échéancier de consultations.
La répartition des missions aux collaborateurs doit s’appuyer sur une évaluation préalable de leurs compétences. La supervision des jeunes ou nouveaux professionnels est un élément déterminant de la sécurité, de même qu’une formation continue adaptée et régulière.
Un événement qualifié de grave n’est pas pour autant à considérer comme un événement indésirable grave (EIG) en termes de gestion du risque.
Agir à contre-courant d’une demande faiblement exprimée ou implicite de son client constitue toujours une prise de risque. La communication avec l’éleveur est un élément important de la prise en charge, en particulier quand celui-ci est éduqué et prudent. Le consentement éclairé est une nécessité.
La pratique occasionnelle d’une activité présente un risque accru d’erreurs. Un entraînement ou une mise à jour régulière des connaissances et des compétences du praticien vétérinaire est dans ce cas absolument nécessaire. La levée du doute auprès d’un confrère plus expérimenté peut être salutaire.
Le manque de communication et d’information entre le vétérinaire et le propriétaire de l’animal risque souvent d’induire un défaut d’implication et de coopération de celui-ci. Cette situation peut aussi conduire à une perte de confiance menant à un nomadisme, préjudiciable à l’efficacité et à la sécurité des soins.
L’accident de contention au cours des soins constitue un événement indésirable lié aux soins, événement grave en l’occurrence (EIG). Ce cas d’espèce illustre l’importance de la contention au cours des soins vétérinaires. Ici la contention ne vise pas à protéger les intervenants mais à protéger le patient animal lui-même, dont la propension à bondir est bien connue et doit être anticipée.
L’utilisation des aimants en préventif ne garantit pas une prévention absolue du risque de perforation liée à l’ingestion de corps métalliques. Néanmoins, lorsque l’administration est prescrite, elle doit être réalisée par un professionnel expérimenté, avec un dispositif adapté, et être accompagnée de préconisations de surveillance dans un contexte de communication et de confiance ente le praticien et l’éleveur.
Le comptage systématique des compresses au bloc opératoire est un élément incontournable pour éviter tout oubli et ses conséquences (infectieuses, occlusives...) et ce, quel que soit le site opératoire. Le compte doit faire l’objet d’une traçabilité dans le dossier. La coordination des soins et la communication entre des intervenants successifs sont des éléments déterminants. Enfin, le délégataire de tâche reste in fine responsable de la tâche déléguée.