Découvrez chaque mois de nouveaux articles sur l'actualité liée à la qualité et à la sécurité des soins, par spécialité : médecin, chirugien, chirurgien-dentiste, sage-femme...
Lors du congrès hybride du 27 janvier 2023, la Prévention Médicale a rassemblé les professionnels de santé autour d’une réflexion prospective sur la sécurité des soins dans le monde de la santé en 2033.
Retrouvez ici les replays des tables rondes et des ateliers thématiques.
Les spécialistes de la sécurité des soins prônent depuis des années l’intérêt de signaler les presqu'accidents, qui ont des causes communes avec les vrais accidents, tout en étant moins traumatisants puisqu’ils n’ont pas d’issue dramatique. Mais ce type de signalement permet-il de faire progresser la sécurité des patients ? Pas si sûr…
Le concept de "soins de faible valeur" ou de "faible pertinence" (Low-Value Care) recouvre tous les traitements qui n’ont pas de démonstration de bénéfice prouvé pour la santé, voire qui sont sources d’inconvénients et d’événements indésirables potentiels (EI).
Dans sa pratique, le vétérinaire est amené à établir des certificats avant cession et des certificats d’engagement et de connaissance (CEC), destinés à conseiller utilement et efficacement ses clients, qu’ils soient vendeurs ou acquéreurs d’animaux de compagnie, et qui peuvent engager sa responsabilité. Dans tous les cas, il est pleinement dans sa mission de contribution au bien-être de l’animal et de lutte contre la maltraitance animale.
"Safety 2" est une approche de la sécurité qui met l'accent sur les aspects positifs de la prise en charge. Mais il est encore difficile aujourd'hui à mettre en place.
Après les études nationales sur les événements indésirables associés aux soins (ENEIS) de 2004 et 2009, la troisième itération de 2019 a été publiée.
Elle devait permettre de suivre l’évolution de l’incidence des événements indésirables graves (EIG) associés aux soins dans les établissements de santé.
L’origine de l’indicateur de réadmission à 30 jours est ancienne. Déjà évoqué dans les années 60, son utilisation pour le paiement à la performance dans les hôpitaux remonte à 2010 aux États-Unis d’abord, puis dans de nombreux pays anglo-saxons. Cet article analyse les retours critiques d'experts américains sur l'utilisation de cet indicateur.
Les recherches sur l’erreur humaine sont un point central de la sécurité des grands systèmes à risques, qui a largement nourri les dernières décennies du millénaire précédent. Plusieurs courants de pensée ont traversé cette période et ont été largement débattus dans de grands congrès dédiés au sujet. Mais depuis 2000, la tension est encore plus grande ; on parle d’une "nouvelle vue sur l’erreur humaine" qui cristallise des oppositions encore plus grandes.
Plusieurs articles viennent de paraître dans des journaux majeurs sur les bénéfices et limites de l’approche de Qualité Totale et l’Amélioration Continue de la Qualité. Ces articles soulignent le risque d’une vision trop idéologique et technique de ces approches, avec en point d’orgue le concept de "zéro défaut", au détriment de l’engagement des acteurs, des comportements et des conceptions sociales du travail. Avec ces risques, la démarche Qualité risque à tout moment de s’enfermer dans une cascade de limitations et de conséquences négatives.
Tout le monde veut une médecine la plus performante possible pour le patient à un coût mieux maîtrisé pour le système de soin. Les idées théoriques de paiement à la valeur et d’évaluation économique sont souvent mises en avant pour ces objectifs.
Reste à développer les bons outils de mise en pratique pour en éviter des effets délétères. Cet article réunit plusieurs contributions de retour d’expérience récente sur ce thème parues dans le New England Journal of Medicine.