Découvrez chaque mois de nouveaux articles sur l'actualité liée à la qualité et à la sécurité des soins, par spécialité : médecin, chirugien, chirurgien-dentiste, sage-femme...
La bonne gestion des plaintes patients est un élément-clé de la qualité médicale. Classiquement, assureurs et organismes délivrant des soins (hôpitaux, autres acteurs) se partagent la responsabilité de cette gestion. La question est d’autant plus d’actualité que la crise du système de santé, particulièrement en matière de qualité de service aux patients, pousse à l’augmentation du nombre de plaintes et de leur coût, incitant à la recherche du meilleur système de gestion de ces plaintes. Un travail important d’évaluation a été fait dans ce sens récemment en Italie (Vetrugno, 2023).
Les chirurgiens veulent que leurs patients reçoivent des soins sûrs, opportuns et de haute qualité, souvent dans des circonstances difficiles. Mais leur recherche de l'excellence reste souvent priorisée sur la qualité du geste technique. Évidemment le parcours de l’opéré va bien au-delà et explique à lui seul plus d’évènements indésirables (EI) que la technique de l’acte lui-même. Cette réflexion a conduit la communauté académique à proposer une "formule optimisée de survie en chirurgie" qui doit permettre l’évaluation d’un parcours donné, et orienter les efforts d’optimisation qui restent à faire.
En 2004 en Allemagne, une loi a imposé aux hôpitaux plus de transparence, en exigeant la publication et l’affichage public de leurs données Qualité et Sécurité. Cette obligation porte sur différents secteurs médicaux (obstétrique, chirurgie, médecine générale, autres services spécialisés…). Une équipe allemande vient de publier un article dans Health Affairs (Bayindir 2023) pour faire part d’un retour d’expérience sur ces données.
Les patients espèrent logiquement une excellence de la médecine quand ils en ont besoin. Mais, même si le concept d’excellence est synonyme pour tous de qualité, son contenu se décline différemment pour les patients, les citoyens et pour les professionnels de santé (Berwick, 2009). Est-il possible de concilier ces points de vue différents ?
La mode actuelle des "médecines alternatives" et/ou "complémentaires" amène parfois à les opposer à une médecine conventionnelle. Or, la médecine moderne est UNE, elle est résolument fondée sur la science ("evidence based medicine"). La situation est la même en médecine vétérinaire.
La définition de la sécurité du patient est un sujet qui a toujours été polémique, balancée entre technicité et émotion. Mais le pire est encore à venir si rien n’est fait.
Lors du congrès hybride du 27 janvier 2023, la Prévention Médicale a rassemblé les professionnels de santé autour d’une réflexion prospective sur la sécurité des soins dans le monde de la santé en 2033.
Retrouvez ici les replays des tables rondes et des ateliers thématiques.
Les spécialistes de la sécurité des soins prônent depuis des années l’intérêt de signaler les presqu'accidents, qui ont des causes communes avec les vrais accidents, tout en étant moins traumatisants puisqu’ils n’ont pas d’issue dramatique. Mais ce type de signalement permet-il de faire progresser la sécurité des patients ? Pas si sûr…
Le concept de "soins de faible valeur" ou de "faible pertinence" (Low-Value Care) recouvre tous les traitements qui n’ont pas de démonstration de bénéfice prouvé pour la santé, voire qui sont sources d’inconvénients et d’événements indésirables potentiels (EI).
Dans sa pratique, le vétérinaire est amené à établir des certificats avant cession et des certificats d’engagement et de connaissance (CEC), destinés à conseiller utilement et efficacement ses clients, qu’ils soient vendeurs ou acquéreurs d’animaux de compagnie, et qui peuvent engager sa responsabilité. Dans tous les cas, il est pleinement dans sa mission de contribution au bien-être de l’animal et de lutte contre la maltraitance animale.