Retrouvez tous les cas cliniques des médecins et leur analyse détaillée, par spécialité : médecine générale, pédiatrie, gynécologie, ophtalmologie, dermatologie, gériatrie...
Les consultations itératives aux urgences constituent toujours un signe d’alerte qui devrait faire revoir en profondeur les décisions diagnostiques et thérapeutiques et ainsi permettre une récupération des complications.
La lecture des résultats de biologie médicale, et plus généralement des examens complémentaires en médecine de ville, peut représenter une difficulté, en particulier en cas de surcharge de travail et/ou d’absence de secrétariat et/ou d’exercice de groupe. Il est absolument indispensable de mettre en place une organisation permettant la lecture journalière systématique de ceux-ci afin d’éviter tout retard diagnostique, source de perte de chance pour les patients.
La prescription d’AINS et de corticoïdes dans le cadre d’une simple angine, poursuivie malgré une absence d’amélioration aboutit à la constitution et à la dissémination d’abcès multiples et à des complications sévères. Ces prescriptions vont à l’encontre des bonnes pratiques en matière de traitement des infections de la sphère ORL.
La diarrhée aiguë chez un patient avec comorbidité ne doit pas être banalisée ni traitée de manière systématique par une antibiothérapie sans une évaluation soigneuse des signes cliniques, de leur aggravation et sans un examen biologique des selles. Des signes de gravité comme une tension imprenable et une déshydratation doivent orienter rapidement vers une hospitalisation.
Les activités sensibles à fort enjeu sécuritaire, telles que la prescription, la préparation ou l’administration des médicaments, nécessitent de la concentration et doivent être protégées des interruptions de tâches. Ces interruptions constituent un risque majeur d’erreur, aux conséquences potentiellement dramatiques.
Plaie urétérale méconnue lors d'une urographie intraveineuse postopératoire chez une femme de 37 ans. Réintervention infructueuse. Diagnostic tardif par dosage de la créatinine dans le liquide péritonéal.
Douleurs angineuses récidivantes chez une femme de 41 ans. Malgré des signes évidents, les retards de prise en charge se succèdent. Le médecin n’est pas assez persuasif, la patiente refuse le transfert vers un pôle d’urgences cardio-vasculaires. Décès brutal 11 jours plus tard.
Les signes cliniques d’un syndrome occlusif patent en post opératoire doivent être pris en compte quel que soit le site opératoire initial et faire l’objet d’une concertation entre les différents professionnels, parties prenantes de la prise en charge (chirurgien, médecin anesthésiste-réanimateur et radiologue), en particulier devant des signes cliniques persistants. La communication et la coordination sont des facteurs déterminants dans la sécurité des soins.
Une phlébite de la saphène superficielle apparaît un mois après le début d’une contraception orale chez une jeune femme de 20 ans. Mise sous traitement anticoagulant pendant une semaine avec poursuite du contraceptif, elle décède par embolie pulmonaire massive 4 semaines plus tard.
La poursuite d’un traitement antihypertenseur chez une femme enceinte sans un contrôle et un suivi attentifs des médicaments pris par la patiente peut avoir des conséquences fatales sur le fœtus, en particulier quand la communication est compliquée par la barrière de la langue.