Retrouvez tous les cas cliniques des médecins et leur analyse détaillée, par spécialité : médecine générale, pédiatrie, gynécologie, ophtalmologie, dermatologie, gériatrie...
Un œdème de jambe unilatéral douloureux doit faire suspecter la phlébite et générer la prescription d’un traitement anticoagulant à doses efficaces jusqu’à confirmation par un écho-doppler. En particulier quand il existe de lourds antécédents. Les avis des pharmaciens ne doivent pas être négligés, ils s’avèrent souvent très pertinents.
La concertation et la communication entre prescripteurs et radiologues sont des éléments déterminants de la gestion précoce des complications postopératoires. En particulier quand un examen d’imagerie est réputé anormal par le radiologue et qu’il existe des signes cliniques évocateurs.
En cas de doute sur la pathologie d’un patient, celui-ci doit systématiquement être levé et le patient rappelé afin de le convaincre de poursuivre les investigations et/ou la prise en charge. Les patients doivent être informés des risques de leurs traitements.
Quand une femme enceinte se présentant aux urgences générales pour des douleurs abdominales est vue par un interne, le diagnostic doit être confirmé par un senior. Lui seul peut affiner le diagnostic étiologique intégrant la préservation de la grossesse en cas d’urgence chirurgicale.
Même si le taux de suicide reste assez constant, aussi bien au domicile qu’en structure de soins, un établissement se doit cependant de mettre tout en œuvre pour diminuer ce risque : procédures d’évaluation du risque suicidaire appliquées par du personnel formé, locaux équipés de manière adaptée et surveillance soigneuse des patients à risque.
Les consultations itératives aux urgences constituent toujours un signe d’alerte qui devrait faire revoir en profondeur les décisions diagnostiques et thérapeutiques et ainsi permettre une récupération des complications.
La lecture des résultats de biologie médicale, et plus généralement des examens complémentaires en médecine de ville, peut représenter une difficulté, en particulier en cas de surcharge de travail et/ou d’absence de secrétariat et/ou d’exercice de groupe. Il est absolument indispensable de mettre en place une organisation permettant la lecture journalière systématique de ceux-ci afin d’éviter tout retard diagnostique, source de perte de chance pour les patients.
La prescription d’AINS et de corticoïdes dans le cadre d’une simple angine, poursuivie malgré une absence d’amélioration aboutit à la constitution et à la dissémination d’abcès multiples et à des complications sévères. Ces prescriptions vont à l’encontre des bonnes pratiques en matière de traitement des infections de la sphère ORL.
La diarrhée aiguë chez un patient avec comorbidité ne doit pas être banalisée ni traitée de manière systématique par une antibiothérapie sans une évaluation soigneuse des signes cliniques, de leur aggravation et sans un examen biologique des selles. Des signes de gravité comme une tension imprenable et une déshydratation doivent orienter rapidement vers une hospitalisation.
Les activités sensibles à fort enjeu sécuritaire, telles que la prescription, la préparation ou l’administration des médicaments, nécessitent de la concentration et doivent être protégées des interruptions de tâches. Ces interruptions constituent un risque majeur d’erreur, aux conséquences potentiellement dramatiques.