Retrouvez tous les cas cliniques des médecins et leur analyse détaillée, par spécialité : médecine générale, pédiatrie, gynécologie, ophtalmologie, dermatologie, gériatrie...
Il ne suffit pas pour le médecin d’informer son patient, encore faut-il le convaincre du bien-fondé de son avis dès lors que le refus du patient l’expose à un risque grave et immédiat. Il s’agit là de la face "cachée" du devoir d’information bien qu’en définitive, et conformément à la loi du 4 mars 2002, c’est la décision du patient qui doit être respectée…
Les antécédents d’allergie doivent être tracés au sein des dossiers des patients et accessibles avant toute prescription. Tout nouveau patient doit faire l’objet d’un interrogatoire soigneux à la recherche de ce type de problème.
La survenue inopinée de troubles visuels constitue un des 5 signes cardinaux d’alerte AVC (Prise en charge initiale des patients adultes atteints d’AVC, Recommandations HAS 2002), a fortiori chez un patient hypertendu avec un antécédent d’accident ischémique transitoire dont le traitement antiplaquettaire avait été suspendu. Ce seul signe aurait dû déclencher une alerte AVC.
Le cathétérisme bilio-pancréatique demeure la technique endoscopique la plus difficile. Quels que soient les méthodes et instruments utilisés, la CPRE demande un long apprentissage et le maintien d’une activité soutenue pour que ses résultats soient à la hauteur de ses possibilités.
En cas de contexte clinique évoquant potentiellement une occlusion intestinale aiguë (douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements spontanés ou provoqués par l’ingestion de tout produit, ralentissement du transit intestinal), il convient de mettre en place une sonde d’aspiration gastrique pour éviter une fausse route bronchique, aux conséquences potentiellement graves.
Devant des signes cliniques de cholécystite aiguë, quelle que soit l’intensité des symptômes, la cholécystectomie doit être prescrite dans les plus brefs délais (72 heures). Tout délai expose le patient à de graves complications, notamment infectieuses, en particulier en cas de comorbidité.
Toute notion de douleur thoracique évoquée lors d’un appel au Centre 15 doit orienter vers le MRU ou vers une structure hospitalière afin de permettre le diagnostic précoce d’un syndrome coronarien aigu. En particulier lorsque les "mots clés" sont prononcés par l’appelant et des facteurs de risques identifiés.
Les complications graves des hernies diaphragmatiques peuvent se révéler par un tableau d’occlusion intestinale sans anomalie de l’examen de l’abdomen. Dans un tel contexte, qu’il y ait ou non des antécédents de traumatisme thoraco-abdominal, il convient de pratiquer d’urgence un scanner thoracique qui, seul, permet le diagnostic. Toute hernie diaphragmatique mise en évidence de cette façon nécessite une intervention chirurgicale dans les plus brefs délais.
La présence de sang dans les selles, en particulier associée à des troubles digestifs persistants, doit induire la prescription d’une coloscopie. Le diagnostic d’hémorroïdes ne peut se faire d’emblée, en particulier en l’absence d’hémorroïdes externes et de réalisation d’un toucher rectal.
En cas de complication postopératoire soudaine et grave, la présence du chirurgien opérateur sur place est indispensable.