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Cet article dresse un état des lieux des avis et recommandations vétérinaires relatives aux potentielles mutations du SARS-CoV-2 chez les animaux de compagnie. Décryptage par le Dr Vétérinaire Michel Baussier.
Afin de recueillir des informations sur les pratiques vétérinaires en matière de télémédecine vétérinaire, le décret du 5 mai 2020 offre la possibilité de pratiquer ce type d'exercice sous forme d'expérimentation.
Nous devrons attendre 18 mois à l'issue desquels une réglementation pérenne pourrait être mise en place.
Un guide de bonnes pratiques d’hygiène vétérinaire a été mis cette année à disposition de tous les vétérinaires par l’association QUALITÉVET dans le cadre du plan ECOANTIBIO 2.
C’est un outil gratuit remarquable que tous les vétérinaires se doivent de connaître et de s’approprier.
Lors des soins vétérinaires, trois acteurs sont impliqués : le vétérinaire, l’animal et le maître de l'animal. Il est donc important de trouver le bon équilibre dans la relation de ce "trio" qui va jouer un rôle crucial dans les soins et leur suivi.
La communication est parfois perçue comme un effet de mode. Elle est néanmoins bien mieux que cela. La communication interpersonnelle est en effet, plus que jamais, un élément fondamental du classique contrat tacite de soins lors de la consultation du vétérinaire.
L’efficacité et la sécurité des soins reposent d’abord sur la qualité du diagnostic vétérinaire mis en œuvre, lequel diagnostic est à l’origine du traitement. Celui-ci peut passer par l’administration de médicaments mais aussi par une intervention chirurgicale et également par diverses mesures hygiéniques, sanitaires, diététiques…
Trop souvent encore l’intervention du vétérinaire semble s’arrêter à la prescription de médicaments, matérialisée par une ordonnance, ou bien à la réalisation de l’acte chirurgical.
Le sérieux et le soin avec lequel les médicaments sont administrés ou bien les consignes post-opératoires respectées sont peut-être encore négligés par certains praticiens, voire considérés avec fatalisme et résignation. Pourtant, l’observance du traitement par le maître de l’animal apparaît aujourd’hui comme une voie fondamentale d’amélioration de l’efficacité du traitement prescrit.
Un IUT parisien a le projet d’organiser un colloque sur « la prise en charge bienveillante du patient » en médecine vétérinaire et humaine dans le cadre d’un cycle de colloques sur la non-violence. Passé l’étonnement quant à l’initiateur du projet et quant au rapprochement des deux médecines à travers une écoute accrue du « patient », le sujet mérite attention en ce qu’il traduit assurément une préoccupation sociétale grandissante.
Un décret de novembre 2016 et un arrêté de février 2017 pris en application de la loi de modernisation de notre système de santé imposent aux professionnels et aux établissements de santé la déclaration aux autorités des événements indésirables graves associés à des soins.
Prévenir les événements indésirables graves (EIG) en chirurgie bovine dans une démarche active de qualité et de sécurité des actes se confond aussi, d’une certaine manière, avec la maîtrise des facteurs de risque. Cela revient, si l’on veut, à un inventaire des facteurs de réussite.
L’option pour une démarche de qualité et de sécurité des actes et de l’exercice, dans un domaine médical donné, fût-il vétérinaire, est intimement liée à l’acquisition d’une véritable culture de la qualité et de la sécurité.
Cette culture n’est pas forcément inscrite dans le génotype d’une profession. Elle nécessite des analyses et des remises en cause. C’est le cas en obstétrique vétérinaire et particulièrement en obstétrique bovine.
Cette question est d’autant plus pertinente qu’en matière de responsabilité civile, l’obstétrique bovine arrive en tête du nombre des mises en cause, dépassant pour nombre d’assureurs la moitié des dossiers traités. Mais la recherche des responsabilités, fondée majoritairement sur la recherche de la faute, avec tout ce qu’elle comporte de charge émotionnelle, est étrangère ici à notre propos.