Revue de presse sage-femme décembre 2017

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Découvrez notre rubrique d'analyse du mois de la presse professionnelle (sage-femme et obstétrique) : le sulfate de magnésium pour protéger le cerveau des enfants nés prématurément, syndrome du bébé secoué, ambiguïté sexuelle, biométrie fœtale, l'ocytocine dans la dépression post-partum...

  • Sage-femme
Auteur : Isabelle Le Creff / MAJ : 17/09/2018

Syndrome du bébé secoué : pourquoi faire un signalement ?

Les conséquences d’un secouement sur un très jeune enfant, le plus fréquemment un nourrisson, peuvent être d’une particulière gravité sur le plan de sa santé, avec un risque de décès immédiat ou de handicaps dont il est difficile de connaître l’étendue et les conséquences à la phase précoce du diagnostic. Les séquelles peuvent être de nature comportementale, intellectuelle, physique et sensorielle.

Les conséquences d’un tel traumatisme doivent amener les professionnels à considérer non seulement que l’enfant est victime de maltraitance, mais qu’il est victime également d'une infraction pénale, le secouement constituant une infraction.

Le signalement au procureur de la République (avec copie au président du conseil général) s’impose, car il est le seul moyen de déclencher une double procédure civile et pénale.

Les dossiers de l’obstétrique
Numéro 473 - Octobre 2017 - Pages 34-38

Ambiguïté sexuelle : la cour de cassation a tranché

La Cour de cassation a été récemment appelée à examiner le cas d’une personne « intersexe », comme il convient de dire, réclamant l'inscription de la mention « sexe neutre » sur ses papiers d'identité.

Si l’indication du sexe masculin ou féminin par les officiers de l’état civil ne suscite, sauf exception, aucune difficulté, c’est probablement que la classification binaire des sexes relève, aujourd’hui encore, de l’évidence.

Comme le constate la doctrine, en aucune façon l’indétermination sexuelle ne peut être inscrite, même à titre provisoire, à l’état civil.

Peut-on faire figurer sur les actes de l’état civil la mention « sexe neutre » ?

La France va-t-elle reconnaître l'existence d'un troisième genre ?

La Revue Sage-Femme
Volume 16 - Pages 256-257

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Biométrie fœtale : les recommandations du Collège français d’échographie fœtale (CFEF)

Le dépistage et la prise en charge des fœtus petits pour l’âge gestationnel (PAG) et en retard de croissance intra-utérin (RCIU) sont des objectifs majeurs de l’échographie obstétricale. Globalement, les performances du dépistage du RCIU en France demeurent faibles. En effet, à peine plus de 20 % des fœtus PAG sont diagnostiqués en anténatal et environ la moitié des suspicions de PAG le sont effectivement.

Après un large débat et une analyse contradictoire des documents et publications disponibles, le CFEF, dans la continuité des RPC du CNGOF de 2013, propose de nouvelles recommandations concernant :

  • la détermination de l’âge gestationnel à partir de la longueur cranio-caudale,
  • l’évaluation des biométries fœtales,
  • le calcul et l’évaluation du poids fœtal.

Gynécologie Obstétrique Fertilité et Sénologie
Volume 45 - Numéro 10 - Pages 545-551

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L’ocytocine dans la dépression du post-partum (DPP) : un bien ou un mal ?

La DPP est une maladie fréquente qui affecte la mère ainsi que son nourrisson, en altérant le développement cognitif et émotionnel de l’enfant. Au niveau hormonal, l’ocytocine endogène joue un rôle essentiel dans la DPP ; elle est d’ailleurs utilisée depuis peu en psychiatrie par voie intranasale ou intraveineuse, notamment dans les troubles de l'humeur.

Les études qui ont recherché une action thérapeutique de l’administration d’ocytocine dans le post-partum n’ont pas retrouvé d’effet positif.

Au contraire, il a plutôt été constaté une absence de résultat ou une aggravation de l’état thymique des mères avec cependant une amélioration de la relation mère–enfant. Par ailleurs, l’administration d’ocytocine intraveineuse lors de l’accouchement semble associée à la survenue de DPP.

La Revue Sage-Femme
Volume 16 - Numéro 4 - Pages 187-193

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Le sulfate de magnésium pour protéger le cerveau des enfants nés prématurément

Les progrès en matière de surveillance de grossesse, de prise en charge obstétricale et de réanimation néonatale ont permis la survie des enfants de plus en plus prématurés. Malgré tout, la prématurité reste la première cause de mortalité infantile dans le monde. Elle est responsable d’une morbidité néonatale importante et de fréquentes séquelles neurodéveloppementales et comportementales à l’origine de handicaps sensori-moteurs, cognitifs et comportementaux lourds pour la qualité de vie de l’enfant et sa famille.

Il n’existe pas de molécule unique capable de protéger l’ensemble de la trajectoire développementale de l’enfant né prématuré. En revanche, le sulfate de magnésium (MgSO4) est aujourd’hui le seul traitement donné chez la mère en anténatal qui ait montré un bénéfice certain pour le développement cérébral précoce et la prévention de la paralysie cérébrale chez les enfants nés avant 32–33 semaines.

La Revue Sage-Femme
Volume 16 - Numéro 4 - Pages 262-278

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