Revue de presse Sage-femme - mars 2017

Tout sur la gestion des risques en santé
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Découvrez notre rubrique d'analyse du mois de la presse professionnelle (sage-femme et obstétrique).

  • Sage-femme
MAJ : 02/03/2017

La naissance à la télévision : impudeur, partage, reconnaissance

De plus en plus, à la télé ou sur les réseaux sociaux, on montre tout, on dit tout, les émissions de téléréalité se multiplient, montrant la vie privée des individus dans leurs moments les plus intimes.
Ce phénomène de société doit nous interpeller.
Il en est de même de la médiatisation de l’accouchement qui pour certains est incompréhensible et inconvenante.
Un accouchement peut-il se donner à voir ? Relève-t-il de l’intimité d’un couple, du secret professionnel ou de l’expertise des professionnels ?
Comment des couples peuvent accepter d’être filmés dans un moment aussi intime et sacré qu’est la naissance de leur enfant ?

Vocation Sage-Femme
Numéro 124
Pages 20-22

Recommandations pour la pratique clinique de l’interruption volontaire de grossesse (IVG)

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est un avortement provoqué, décidé par la femme elle-même pour des raisons non médicales. Elle peut se faire par voie médicamenteuse ou instrumentale, et est autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée,
Le nombre d’IVG reste stable depuis plusieurs décennies. Ce qui s’explique par le fait que, si la diffusion de méthodes efficaces de contraception a permis de diminuer le nombre de grossesses non prévues (GNP), en revanche , en cas de survenue d’une grossesse, le retour à l’IVG est plus fréquent.
Près d’une grossesse sur cinq se termine par une interruption volontaire de grossesse (IVG). Or, l’impossibilité d’accéder à une IVG dans les délais, contraint environ 6 000 femmes à se rendre à l’étranger chaque année pour avorter.
Afin de faciliter cet accès, les sages-femmes peuvent désormais pratiquer l’IVG médicamenteuse.
Cette pratique très encadrée par la loi à inciter les professionnels à émettre des recommandations pour la pratique clinique.

Journal de Gynécologie, Obstétrique et Biologie de la Reproduction
Volume 45
Pages 1596-1603

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Les manipulations du nouveau-né : quand le toucher devient brutalité

La naissance d’un enfant est un fait très banal, mais la façon dont il est accueilli, manipulé, soigné, alimenté nous a-t-elle à un moment donné, interpelé.
On constate que la norme d’accueil d’un nouveau-né, est la plupart du temps constituée de manipulations invasives, brutales, l’aspiration nasogastrique à la naissance par exemple, source de stress, d’inconfort et de douleur pour l’enfant.
De plus, les progrès de la réanimation néonatale vont permettre la survie d’un grand nombre d’enfants prématurés, mais également amplifié les manipulations invasives, les généralisant peu à peu aux nouveau-nés sains.
Pendant longtemps, on a cru à l’insensibilité du nouveau-né à la douleur, aucune preuve scientifique de la capacité sensorielle du tout petit n’ayant été trouvé.
C’est à la fin des années 1980, que paraissent les premières publications mettant en évidence la capacité sensorielle du nouveau-né et en particulier son ressenti de la douleur.
Les dossiers de l’obstétrique
Numéro 464
Pages 46-48

L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané

L’administration d’oxytocine au cours du travail spontané est une pratique courante en France, comme le révèle l’enquête nationale périnatale de 2010, qui précise que 43 % des femmes, dont 71% à bas risque, avaient reçu de l’oxytocine au cours d’un travail spontané. Pourtant, l’administration d’oxytocine n’est pas dénuée de risque maternel et néonatal à court comme à moyen terme.
Malgré tout, en cas de travail spontané, il est communément admis que l’administration d’oxytocine peut trouver son intérêt.
Elle permet d’améliorer la dynamique utérine, réduire la durée des différents stades du travail sans pour autant diminuer le risque de césarienne ou d’accouchement instrumental.
Dans l’état actuel des connaissances, compte tenu de la balance bénéfice risques, est-il recommandé d’utiliser l’oxytocine de façon systématique durant le travail spontané en l’absence de dystocie dynamique ?
La Revue Sage Femme
Volume 16
Pages 111-118

Tout savoir sur l’allaitement maternel

L’allaitement maternel concerne plus de 70% des enfants à la naissance et seul un tiers des enfants allaités à la naissance le sont encore à trois mois.
Pourtant, il est avéré que l’allaitement maternel est associé à un meilleur développement cognitif des enfants, et cet effet est d’autant plus renforcé que les mères allaitent de façon exclusive et prolongée.
Un allaitement maternel exclusif et prolongé de 4 à 6mois est également recommandé dans le cadre de la prévention d’un grand nombre de maladies à plus ou moins long terme (otites, infections gastro-intestinales, obésité et maladies cardio-vasculaires. . .).
Dans le but d’encourager et de soutenir l’allaitement maternel, un programme constitué de 10 points de bonnes pratiques a été proposé conjointement par l’OMS et l’Unicef.
La Revue Sage-Femme
Numéro 15
Pages 41-50

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