• Un homme de 54 ans, en vacances au bord de mer, chute d'un escabeau.

• Atteinte modérément douloureuse du poignet droit  "flexion, extension, adduction, abduction et rotation possibles, tout en étant sensibles".

• Radiographie : absence de lésions osseuses, diastasis scapholunien sur le cliché dynamique, en faveur  d'une atteinte ligamentaire.

• Prescription : immobilisation du poignet par bande de contention - AINS - repos.

• Evolution : persistance de la gêne douloureuse.

• Au retour de vacances : consultation d'un rhumatologue et de deux chirurgiens qui préconisent une intervention pour éviter l'arthrose du poignet, l'un étant partisan d'une intervention rapidement et le second, penchant pour une intervention dans quelques mois.

Pas de plainte du malade mais notre sociétaire nous écrit : "M. X … est arrivé tard, mes consultations étaient terminées, je m'apprêtais à partir en visite. J'ai laissé passer cela … mais la faute est bien là et entière".

• Ce médecin généraliste a-t-il commis une faute ? NON

L'intervention proposée, quelle qu'en soit la date ne fait pas l'objet d'un consensus.

• Mais, les conditions dans lesquelles la "consultation" a été faite favorisent les erreurs de routine.