Tout sur la gestion des risques en santé
                et la sécurité du patient

Fréquence des erreurs médicamenteuses

  • Réduire le texte de la page
  • Agrandir le texte de la page
  • Facebook
  • Twitter
  • Messages0
  • Imprimer la page

2017 - Nouvelles recommandations SFAR pour la prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie et en réanimation

24/07/2017

Piriou V., Collomp R., Theissen A. Prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie et en réanimation. Synthèse des recommandations de la SFAR en partenariat avec la SFPC. Actualisation 2016, Risques & Qualité – Volume XIV – n°1 – Mars 2017

Résumé

La Société française d’anesthésie réanimation (Sfar), en partenariat avec la Société française de pharmacie clinique (SFPC), vient de revoir en profondeur ses recommandations sur la prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie réanimation qui dataient de 2006. 10 nouvelles recommandations : (1) mises en œuvre par écrit de mesures de prévention et de retour d’expérience ; (2) au niveau organisationnel, une équipe pluriprofessionnelle dédiée à la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse réalise des analyses a priori et a posteriori sur l’ensemble du processus de prise en charge en anesthésie réanimation, durant tout le parcours de soins du patient ; (3) Les risques liés à la gestion des traitements médicamenteux du patient, dont les traitements habituels, aux médicaments à haut risque et never events, à l’informatisation de la prescription et ses interfaces, devront être particulièrement étudiés ainsi que les facteurs humains et organisationnels, intégrant les interruptions de tâche ; (4) Une  formation continue pluriprofessionnelle des professionnels de ces secteurs à la gestion des risques et à la bonne utilisation des dispositifs d’administration est organisée ; (5) les spécificités en réanimation et soins critiques sont décrites ; (6) La prévention des erreurs médicamenteuses en anesthésie réanimation implique la combinaison de mesures actives de contrôle (humaines, informatiques de type codes à barres) et de mesures passives (étiquetages, systèmes mécaniques) destinées à en renforcer l’efficacité et à réduire les possibilités notamment d’interversion ; (7) Le système de rangement doit être clair et formalisé, commun à l’ensemble des sites de travail, incluant les dotations pour besoins urgents, chariot d’anesthésie locorégionale, chariots d’urgence, table d’anesthésie et plateaux ; (8) Les étiquetages spécifiques diminuent les risques d’erreurs de reconstitution et d’administration : étiquetage standardisé spécifique par voie d’administration et des seringues par classe pharmacologique (codes couleurs internationaux), étiquetage des poches et des préparations pour PCA/PCEA/Pousse-seringue électrique, étiquetage au niveau des zones de stockage ; (9) Les médicaments utilisés en anesthésie et en réanimation doivent bénéficier de procédures et de protocoles de prescription, préparation et administration validés spécifiant notamment la dilution, le solvant, la durée, la vitesse et la voie d’administration, (10) En cas de survenue d’une erreur médicamenteuse (erreur avérée ou potentielle), celle-ci doit être analysée selon une méthodologie validée.

Mon avis

Une mise au point classique mais assez exigeante en contenu.