Retrouvez l'analyse de la presse internationale sur le risque médical par le Professeur Amalberti. À la une ce mois-ci : culture de sécurité en Australie, téléassistance post septicémique, prescription d'antibiotiques en médecine générale, pénurie de personnel, IA pour aider à la gestion des lits à l'hôpital, visites de risques auprès des patients...
Ces auteurs Australiens de Brisbane ont pratiqué des entretiens et des focus groupes avec 13 participants à des RMM structurées réalisées dans un département de santé publique régional (couvrant 14 000 professionnels de santé), et ont essayé d’établir des liens avec l’engagement des médecins et la culture de sécurité de ce grand service.
Cinq thèmes ressortent de ces travaux comme essentiel au guidage et à la réussite des RMM :
L’expérience des participants avec les RMM s’avère déterminante dans leur résultat, associé au leadership et à la gouvernance qui suit ces RMM pour procéder aux suivis des actions décidées pour améliorer le système.
Une planification claire pour que les professionnels puissent se libérer, une écoute réelle de tous les participants et particulièrement des plus jeunes, et la tenue d’un registre de suivi des actions sont d‘autres éléments clés du succès sur le long terme.
Les survivants d'une septicémie présentent une morbidité et une mortalité élevées après leur sortie de l'hôpital. Force de constater que les systèmes de santé ne disposent pas d'approches efficaces pour améliorer leur rétablissement.
L’étude américaine propose d’évaluer l'effet d'un programme multi composantes de télésurveillance sur la transition à domicile et le rétablissement après une septicémie (STAR) après la sortie de l'hôpital.
Il s’agit d’un essai clinique randomisé en grappes, à entrée progressive (ENCOMPASS - Engagement and Collaborative Management to Proactively Advance Sepsis Survivorship) conduit auprès d'adultes hospitalisés pour septicémie dans 7 hôpitaux américains appartenant à un même système de santé, entre juillet 2020 et juin 2023.
Chaque hôpital constituait une grappe, avec 1 passage aléatoire au programme STAR tous les 4 mois. Le suivi s'est terminé en décembre 2023.
Le programme STAR repose sur une stratégie de télésanté visant à fournir de manière proactive des soins post-septiques fondés sur des preuves aux patients à haut risque dans les 90 jours après leur sortie de l'hôpital.
Le critère d'évaluation principal est la combinaison de toutes les causes de réadmission à l'hôpital ou de mortalité dans les 90 jours suivant la sortie.
Sur les 3 548 patients inclus, 1 843 (52%) étaient des femmes et l'âge médian était de 68 (57-77) ans ; 1 160 (33%) ont été admis en unité de soins intensifs.
Au total, 1 426 patients ont été randomisés dans le groupe recevant les soins habituels et 2 122 patients ont été randomisés dans le groupe STAR.
Dans le groupe STAR, 1 393 patients (66%) ont participé au programme STAR au moins une fois après leur sortie. Le taux composite de réadmission ou de mortalité toutes causes confondues à 90 jours n'a pas différé entre le groupe STAR et le groupe soins habituels (1 023 [48,2%] contre 684 [48,0%] ; 0R 1,05, p 0,53).
L'analyse séparée des résultats a montré :
Pour conclure, on constate que dans cet essai clinique randomisé, le programme STAR n'a pas réduit le taux composite de réadmission toutes causes confondues ou de la mortalité dans les 90 jours suivant la sortie de l'hôpital.
La résistance aux antibiotiques cause 700 000 décès par an dans le monde.
En France, l'incertitude diagnostique lors des consultations conduit trop souvent à une prescription inappropriée d'antibiotiques, qui en retour augmente la résistance aux antibiotiques. Les appareils de mesure de la Protéine C-Réactive (CRP) capillaire (goutte de sang prélevée au bout du doigt) permettent d'obtenir un résultat en deux minutes dans le cadre des soins primaires et peuvent aider les médecins généralistes dans leurs décisions de prescription.
L'objectif de cette étude proposée par une équipe française clermontoise était d'évaluer l'utilisation de la CRP capillaire en soins primaires, ainsi que son impact sur les principaux motifs de consultation, l'influence des résultats sur la prescription d'antibiotiques ; et les résultats pour les patients à huit jours et trois mois.
Il s'agit étude observationnelle transversale multicentrique (quatre centres) incluant tous les patients ayant subi des mesures de CRP capillaire lors de consultations en soins primaires entre le 1er janvier 2022 et le 1er mars 2023 (91 patients répartis sur les 4 centres). Les 45 patients du centre 1 ont été appelés par téléphone huit jours et trois mois après leur consultation afin d'évaluer leur rétablissement (questionnaire sur la perception des patients).
Au cours de la période d'étude, 91 mesures de la CRP capillaire ont été effectuées sur 90 patients, dont 7,7% furent suivis de prescription d’antibiotiques. Un taux de CRP ≥ 20 mg/L a été statistiquement associé à la prescription d'antibiotiques (0R 12,0, p = 0,008).
Les 45 patients du premier centre contactés par téléphone ont été considérés guéris de leurs infections bactériennes au bout de trois mois, aucun n'a été hospitalisé et 20% sont revenus pour une autre consultation.
On retient que lorsque la concentration de CRP était inférieure à 20 mg/L, les médecins prescrivent moins d'antibiotiques. Les prescriptions d'antibiotiques semblent diminuer en France grâce à l'utilisation de la CRP capillaire.
Les systèmes de santé actuels ont du mal à convertir les données probantes en pratique clinique. À titre d'exemple, à peine 60% des soins dispensés le sont conformément à des données prouvées.
Les systèmes de santé apprenants (Learning health systems - LHS) ont été proposés comme solution à ce problème persistant.
Idéalement, ces systèmes intègrent des données provenant de toutes les sources (données des patients, toutes données médicales, résultats de la recherche) pour créer des connaissances qui améliorent l'accessibilité financière, la sécurité et la qualité des soins de santé.
Forcément le développement de ces systèmes nécessite des systèmes informatiques intégrés, des incitations appropriées, des partenariats solides entre les patients et les cliniciens, ainsi qu'une main-d'œuvre qualifiée et habilitée à apprendre en permanence.
Ces auteurs australiens analysent les facteurs culturels organisationnels qui favorisent ou entravent le développement d'un LHS. Les conclusions sont basées sur une analyse exploratoire de la littérature de 2016 à 2021 et sont complétées par une analyse rapide des réponses des LHS au changement climatique et aux pandémies de 2018 à 2023.
Les deux revues de littérature mettent en avant quatre dimensions du succès :
Les auteurs ont appliqué aux résultats de ces deux revues de littérature le cadre des principales théories du changement organisationnel afin de comprendre les implications associées pour le personnel de santé.
Dans les deux études, le contenu scientifique et le choix informatique ont été les obstacles alors que le facilitateur le plus fréquemment évoqué reste la conception conjointe de systèmes informatiques avec le personnel de santé.
Les deux revues montrent aussi le besoin d’un personnel de santé qualifié, correctement motivé et formé et celle d’un système suffisamment souple pour s’adapter aux changements nécessaires des normes culturelles, en soutenant une culture d'apprentissage continu.
Ces auteurs Italiens proposent une analyse tendancielle des événements indésirables (EI) causés par des erreurs commises directement dans un sous-ensemble d’actes (les erreurs procédurales) qui renvoie sans ambiguïté à des erreurs évitables.
L’analyse rétrospective de ces erreurs dans les dossiers patients s’appuie sur la recherche de codes dans ces dossiers relatifs aux sections Y62 à Y69 de la classification internationale des maladies (ICD 10) recouvrant :
L’étude, conduite à partir des dossiers médicaux électroniques anonymisés de la plateforme TriNetX, couvre plus de 135 millions de patients âgés de 0 à 89 ans (années 2016-2024).
Les taux d'incidence des événements codés Y62-Y69 ont été analysés à l'échelle mondiale dans quatre réseaux régionaux, aux États-Unis, en Europe-Moyen-Orient-Afrique (EMEA), en Asie-Pacifique (APAC) et en Amérique latine (LATAM), avec des analyses de sensibilité supplémentaires pour les cohortes cardiovasculaires (CIM-10 : I00-I99) et oncologiques (CIM-10 : C00-D49).
Les tendances temporelles ont été explorées de manière descriptive à l'aide d'une régression polynomiale et du test de tendance de Mann-Kendall.
À l'échelle mondiale, les taux d'incidence Y62-Y69 ont augmenté de 0,04 à 0,09 pour 100 000 patients entre 2016 et 2024 (augmentation de 125%), avec une inflexion au début de la phase post-pandémique COVID.
L’Europe-Moyen-Orient-Afrique a connu la plus forte augmentation (414%), suivie de l'APAC (225%).
Les États-Unis ont présenté une tendance non linéaire, détectable uniquement à l'aide d'un modèle polynomial. Les tendances en Amérique latine et en Asie-Pacifique n'étaient pas statistiquement significatives, probablement en raison d'une forte variabilité d'une année à l'autre. Les analyses de sensibilité dans les cohortes spécifiques à la maladie ont reflété des tendances similaires, renforçant la cohérence des résultats.
Il s'agit de la première analyse mondiale concrète des événements indésirables codés Y62-Y69 selon la CIM-10. Les résultats révèlent une augmentation notable des préjudices liés aux procédures après la pandémie, soulignant la fragilité des systèmes de sécurité soumis à des multiples contraintes opérationnelles.
La montée en puissance des consultations à distance dans les soins primaires demande des évaluations, particulièrement pour leur qualité et sécurité.
Cette équipe anglaise et danoise propose une revue systématique pour identifier et examiner les mesures de sécurité existantes qui pourraient être utilisées pour évaluer la sécurité ces consultations à distance.
Au total, 47 études (31 études expérimentales et 16 études observationnelles) ont été incluses (n = 2 223 697 patients). Toutes les études ont évalué la sécurité des consultations à distance par rapport aux consultations en face à face en prenant en compte l'un ou les deux domaines suivants :
Les premiers ont été classés en facteurs liés au prestataire, au patient et au système. Les résultats tangibles ont été mis en évidence à travers trois sous-thèmes :
La plupart des études proviennent des États-Unis (29) et du Royaume-Uni (6). Les patients concernés étaient atteints de pathologies chroniques, diabète, HTA, maladies cardiaques, troubles mentaux divers, et problèmes dermatologiques.
On retient surtout de l’analyse que la mesure des événements indésirables imputables directement à la consultation à distance demeure un défi, notamment quand on va prendre en compte des événements qui suivent cette consultation (à quelle distance temporelle ? avec quelle relation directe à la consultation ?).
Les questions de l’analyse globale du parcours, des traces (moment, contenu) plus particulières de ces consultations dans ce parcours, des demandes précises et attentes des patients pour ces consultations, du mélange et ordre entre consultations en vis-à-vis et à distance dans le parcours, sont autant de thèmes clés pour une mesure efficace, mais bien difficiles à codifier systématiquement.
Cette revue fournit une synthèse systématique des mesures d'évaluation de la sécurité des consultations virtuelles. Des recherches supplémentaires sur les points de vue des patients et des médecins sont nécessaires pour identifier les aspects et les indicateurs qui n'ont pas été pris en compte dans cette étude, suivies d'une étude consensuelle pour finaliser les mesures de sécurité.
Les pénuries en personnels de santé sont mondiales.
Ces auteurs australiens décrivent l'approche adoptée pour la planification des effectifs au niveau national australien (1995-2024) tout en comparant deux stratégies clés publiées successivement en 2012 et 2021 à la suite des recommandations de l'OCDE (planifier sur des données probantes, établies en interprofessionnels, en concevant des plans financiers adaptables qui répondent à l'évolution du contexte et aux besoins des systèmes de santé).
En Australie, au moins sept organismes différents sont responsables de la planification des effectifs médicaux au niveau national depuis 1995.
Avec la création, en 2008, d'un organisme indépendant dédié, "Health Workforce Australia (HWA)", et la publication de "Health Workforce 2025" en 2012, l'Australie voulait adopter une approche plus sophistiquée de planification de la main-d'œuvre, fondée sur des données et des preuves et interprofessionnelle.
Pour autant, le HWA a été supprimé en 2014 faute de résultats, et une stratégie de remplacement, le "edical Workforce 2021-2031", a été publiée en 2021.
Le rapport Medical Workforce 2021–2031 n'a pas réussi à s'appuyer sur le rapport Health Workforce-2025. Il reste sur une approche uni professionnelle axée uniquement sur les médecins et ne mentionne pratiquement pas le HWA ou le rapport Health Workforce-2025, tout en appelant à la création d'un organisme dédié, chargé de la planification des effectifs médicaux, ce qui constitue un retour vers le passé (c’était un des buts du HWA en 2008).
En août 2024, alors que l'Australie continuait à faire face à une pénurie importante et persistante de personnel de santé et médical, un nouvel organisme, le Medical Workforce Advisory Collaboration (MWAC), a été créé.
Au total, un bel exemple de la complexité et de l’échec de la gestion de la pénurie des effectifs médicaux par un pays riche, et pourtant très concerné et actif sur le sujet. À considérer et tirer les leçons pour la France…
La pénurie de professionnels de santé est maintenant mondiale. Elle touche encore plus les équipes de terrain des services et soutiens de longue durée (SSLD) à domicile, qui ne cesse de s’accroître aux États-Unis depuis plus d'une douzaine d'années. Cette pénurie a conduit au recours accru de travailleurs étrangers pour répondre à la demande croissante.
Les données empiriques sur l'évolution à long terme de la composition des effectifs de soins directs par lieu de naissance et par milieu de soins sont encore rares.
Cette étude, publiée dans un des plus grands journaux de santé publique du monde, a été conduite à l'aide des données de l'American Community Survey (2012-2022).
Elle s’est saisie du problème et a évalué la contribution des travailleurs nés à l'étranger à la croissance des effectifs de SSLD et la répartition de leur participation entre les différents milieux de soins.
Les résultats montrent que les travailleurs de soins directs nés à l'étranger comblent de plus en plus les pénuries de main-d'œuvre, en particulier dans le secteur des services à domicile et de proximité (SAD). Les effectifs de ces services ont augmenté de plus de 24% au cours de la période 2012-2022, tandis que ceux des établissements ont diminué de 23% ; ce déclin est principalement dû à l'exode des travailleurs nationaux. Les travailleurs nés à l'étranger ont représenté environ la moitié de l'augmentation des effectifs de soins directs dans les SAD au cours de cette période.
Les auteurs concluent - dans un moment sensible au niveau politique aux États-Unis - que pour remédier aux pénuries persistantes de main-d’œuvre dans le secteur des services de longue durée et des services sociaux associés, les décideurs politiques devraient envisager des réformes de l’immigration pour soutenir un flux durable de travailleurs nés à l’étranger, avec des investissements dans la formation et les parcours professionnels, et des améliorations de la qualité des emplois grâce à des salaires plus élevés et des possibilités d’avancement professionnel.
Les hôpitaux sont de plus en plus saturés et la recherche de lits, particulièrement aux urgences, tourne souvent au "casse-tête". Ces auteurs canadiens de Calgary ont recherché dans la littérature des articles présentant et évaluant des systèmes d’aide à la gestion des lits libres à base d’IA générative.
Un total de 36 études publiées a été sélectionné, dont 40% quasi-expérimentales (protocole de comparaison "avec vs sans système d’aide"), dont 19 originaires des États-Unis.
Ces outils d’IA générative sont, dans leur majorité, des patchs ajoutés à des systèmes déjà existants de gestion informatique des lits.
Les auteurs notent qu’ils manquent cruellement à ce stade de signalements volontaires sur leurs dysfonctionnements, sans doute en partie lié au manque d’explicabilité et de compréhension de leur fonctionnement, ce qui globalement réduit en retour la valeur de leur évaluation.
Ces auteurs espagnols ont relu la littérature sur les visites de risques des directeurs aux lits des patients, prônant un bon leadership, une fréquence régulière, et une attention et écoute à la réalité du terrain, particulièrement en matière de sécurité du patient.
Rappelons que l’idée de ces visites de risques conduites par les directeurs et cadres supérieurs nous vient des principes du Gemba dans le LEAN (suivi direct de la réalité des actions sur le site de travail).
Cette étude tente, à l’échelle des hôpitaux de toute une région, de mieux formaliser le "comment faire". Il s’agit d’une étude quasi expérimentale de 5 ans (2018-2023) "avant-après" la mise en place de ces visites dans 5 secteurs (soins primaires, consultations externes des hôpitaux, urgences, secteurs médicaux et chirurgicaux hospitaliers).
Le programme des visites proposées était structuré en 4 étapes :
L’étude porte finalement sur 41 visites, évaluant 122 indicateurs potentiels. La culture de sécurité a été évaluée par questionnaire avant et après, de même que le décompte et suivi des événements indésirables.
Sur les 122 indicateurs proposés, 87 (71%) ont été jugés utiles et pratiques. Le nombre de signalement d’événements indésirables a augmenté de 27% après réalisation de ces visites (comparaison 2017-2023) - ce qui est bien sûr interprété comme un facteur positif de transparence favorable à la sécurité du patient.
L’étude montre aussi l’important effet positif de ces visites sur la perception d’un meilleur support positif de la direction à la sécurité du patient, d’une amélioration de la communication, et une perception d’amélioration globale de la sécurité du patient dans le travail.
Le point plus en débat reste l’effet assez variable selon les secteurs, des visites dans certains secteurs (soins primaires notamment) étant plus difficiles à réaliser et à convaincre les praticiens de leur utilité.
Les médecins généralistes ont eu largement recours à la téléconsultation pendant la pandémie de COVID-19. Même si l’usage à diminué après la levée de l'état d'urgence sanitaire, elle reste supérieure aux niveaux pré-pandémiques.
L'objectif de cette étude canadienne est de résumer les données scientifiques sur les facteurs influençant la décision des médecins généralistes de recourir à ces consultations plutôt qu'à une consultation en face à face.
L'examen des 9 288 références a abouti à l'inclusion de 34 études, pour un total de 5 563 participants. Les résultats montrent que la décision des médecins généralistes d'utiliser la téléconsultation est influencée par six catégories de facteurs :
Dans la plupart des cas, l'absence de connexion Internet fiable, la nécessité d'examens physiques et les repères visuels limités ont été les principaux obstacles à l'utilisation de ces téléconsultations
On retient que l’utilisation des téléconsultations par les médecins généralistes dépend de l'interaction de six catégories de facteurs, le plus important étant l'objet de la consultation.
L'équité dans l'accès et un modèle de paiement équitable sont des éléments clés à prendre en compte dans la conception des politiques de santé visant à soutenir l'adoption et l'utilisation appropriée de ces nouveaux outils.
Ces auteurs chinois ont réalisé une étude rétrospective sur dossier (1990-2021) des événements indésirables (EI) pédiatriques (enfants et adolescents de moins de 20 ans).
Les résultats montrent une nette décroissance quasi spectaculaire des EI entre 1990 et 2021. En 2021, on notait 85,649 cas déclarés dont 369 mortels, et 31833 années perdues par impact des EI (mesure correspondant au DALY).
Cette réduction concerne toutes les tranches d’âge. La tranche d’âge la plus concernée reste cependant la petite enfance (moins de 5 ans) qui nécessite selon les auteurs une politique de sécurité du patient plus active surtout pour le néonatal.