Retrouvez tous les cas cliniques des médecins et leur analyse détaillée, par spécialité : médecine générale, pédiatrie, gynécologie, ophtalmologie, dermatologie, gériatrie...
Devant des signes cliniques de cholécystite aiguë, quelle que soit l’intensité des symptômes, la cholécystectomie doit être prescrite dans les plus brefs délais (72 heures). Tout délai expose le patient à de graves complications, notamment infectieuses, en particulier en cas de comorbidité.
Toute notion de douleur thoracique évoquée lors d’un appel au Centre 15 doit orienter vers le MRU ou vers une structure hospitalière afin de permettre le diagnostic précoce d’un syndrome coronarien aigu. En particulier lorsque les "mots clés" sont prononcés par l’appelant et des facteurs de risques identifiés.
Les complications graves des hernies diaphragmatiques peuvent se révéler par un tableau d’occlusion intestinale sans anomalie de l’examen de l’abdomen. Dans un tel contexte, qu’il y ait ou non des antécédents de traumatisme thoraco-abdominal, il convient de pratiquer d’urgence un scanner thoracique qui, seul, permet le diagnostic. Toute hernie diaphragmatique mise en évidence de cette façon nécessite une intervention chirurgicale dans les plus brefs délais.
La présence de sang dans les selles, en particulier associée à des troubles digestifs persistants, doit induire la prescription d’une coloscopie. Le diagnostic d’hémorroïdes ne peut se faire d’emblée, en particulier en l’absence d’hémorroïdes externes et de réalisation d’un toucher rectal.
En cas de complication postopératoire soudaine et grave, la présence du chirurgien opérateur sur place est indispensable.
Un œdème de jambe unilatéral douloureux doit faire suspecter la phlébite et générer la prescription d’un traitement anticoagulant à doses efficaces jusqu’à confirmation par un écho-doppler. En particulier quand il existe de lourds antécédents. Les avis des pharmaciens ne doivent pas être négligés, ils s’avèrent souvent très pertinents.
La concertation et la communication entre prescripteurs et radiologues sont des éléments déterminants de la gestion précoce des complications postopératoires. En particulier quand un examen d’imagerie est réputé anormal par le radiologue et qu’il existe des signes cliniques évocateurs.
En cas de doute sur la pathologie d’un patient, celui-ci doit systématiquement être levé et le patient rappelé afin de le convaincre de poursuivre les investigations et/ou la prise en charge. Les patients doivent être informés des risques de leurs traitements.
Quand une femme enceinte se présentant aux urgences générales pour des douleurs abdominales est vue par un interne, le diagnostic doit être confirmé par un senior. Lui seul peut affiner le diagnostic étiologique intégrant la préservation de la grossesse en cas d’urgence chirurgicale.
Même si le taux de suicide reste assez constant, aussi bien au domicile qu’en structure de soins, un établissement se doit cependant de mettre tout en œuvre pour diminuer ce risque : procédures d’évaluation du risque suicidaire appliquées par du personnel formé, locaux équipés de manière adaptée et surveillance soigneuse des patients à risque.