Westbrook J., Interruptions and multitasking :moving the research agenda in new directions, BMJ Qual Saf First published 2014, July
L’auteur part du livre du Dr Hallowell publié en 2006 sur la suractivité médicale (crazybusy) pour reconsidérer la question des multitâches et des interruptions particulièrement celles en lien avec une société ‘connectée’, de leurs conséquences. Les taux d’interruptions dans la littérature s’étalent de 6 à 7 en réanimation (Reader T, Flin R, Cuthbertson B. Communication skills and error in the intensive care unit. Curr Opin Crit Care 2007;13:732–6)., vers 3 à 4 dans un service d’étage normal (Chisholm C, Collison K, Nelson D, et al. Emergency department workplace interruptions: are emergency physicians ‘interrupt-driven’ and ‘multitasking’? Acad Emerg Med 2000;7:1239–43) avec un taux d’erreur augmenté et pas mal de génération de stress supplémentaire pour les professionnels. Suivent le rappel des résultats qui proviennent de la sécurité routière sur l’usage délétère des téléphones.
Une fois le constat fait, quelles sont les interventions qui peuvent améliorer les choses ? Certaines interventions en chimiothérapies ont montré leur efficacité en utilisant des matériels qui font mieux voir où on en était au moment de l’interruption. Mais dans l’ensemble, peu de choses sont tétées, et il faut se méfier des bonnes idées comme ‘ ne plus interrompre’ car leurs effets peuvent être autant sinon plus délétères.
Assez anecdotique dans le contenu.