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Consultations par téléphone, distractions, interruptions, mail et nouveaux médias

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2010 - Consultation médicale par internet : la mesure placébo

12/08/2015

Karayan R. Consultation médicale par internet : la mesure placébo, L’express.fr, 26/10/2010

Résumé

Un décret officialise la pratique de la téléconsultation, qui consiste à donner une consultation à distance, par exemple via une webcam. Cinq questions pour tout savoir sur cette nouvelle mesure à l'impact très limité. Les téléconsultations devraient avant tout servir à pallier le déficit de médecins dans les "déserts médicaux". La création d'activités de téléconsultations fera l'objet de contrats passés avec les Agences régionales de santé (ARS), qui autoriseront ou non les projets. Diagnostic et prescription pourront en théorie s'effectuer à distance. Mais cela suppose que le médecin ait accès au dossier médical du patient, contenant ses antécédents, ses traitements, etc. Les consultations pourront se faire par e-mail, par webcam, ou par téléphone. Les ordonnances seront envoyées par email ou par courrier, au patient ou directement à la pharmacie. Ce qui dans les faits se pratique déjà entre médecins et pharmaciens, mais n'était pas officialisé. Les tarifs ne sont pas encore fixés mais les discussions s'orienteraient vers une consultation autour de 22 euros, le tarif d'un généraliste. Ce coût serait pris en charge par l'Assurance-maladie, avec un remboursement qui varierait selon les zones géographiques (taux plein dans les zones où il y a peu de médecins, remboursement partiel dans les zones avec une forte densité de praticiens). La consultation à distance permettra-t-elle l'anonymat ? Non. Le dispositif implique l'identification du patient (accès à ses données médicales, conservation des traces du diagnostic et de la prescription...) et du médecin. Ce qui ne veut pas dire que l'on pourra choisir son "télémédecin". En conclusion, ce type de consultation "n'existera jamais de façon généralisée, c'est impossible", prévoit Claude Leicher. Le président de MG France n'est d'ailleurs même pas certain, dans un contexte de pénurie de médecins généralistes, que le dispositif puisse trouver assez de praticiens intéressés pour fonctionner.

Mon avis

Article rendant compte de l’émergence de ces nouvelles technologies en France.